Pétition à l'attention des membres du Conseil national et du Conseil des États
Sauvez Swissinfo
et le mandat pour l'étranger
La Suisse a besoin d'une voix forte à l'étranger
Pétition à l'attention des membres du Conseil national et du Conseil des États
Sauvez Swissinfo
et le mandat
pour l'étranger !
La Suisse a besoin d'une voix forte à l'international
Swissinfo diffuse des informations fiables et indépendantes sur la Suisse en dix langues. Aujourd’hui, la Confédération réduit son financement, menaçant l’existence même de ce service essentiel. Dans un contexte marqué par la montée de la désinformation, un tel affaiblissement envoie un signal préoccupant.
Par cette pétition, nous appelons les membres du Conseil national et du Conseil des États à renoncer à la suppression de la contribution fédérale destinée au mandat pour l’étranger.
Une telle décision mettrait en péril l’existence même d’une information indépendante sur la Suisse et en provenance de Suisse à l’échelle internationale. Dans le contexte géopolitique actuel, il est au contraire essentiel de renforcer la présence médiatique suisse à l’étranger, et non de la réduire.
Signez dès maintenant la pétition et contribuez à sauver le mandat pour l'étranger !
Le paquet d'allègement budgétaire 27 et le mandat pour l'étranger
Qu'est-ce que le mandat pour l'étranger et Swissinfo?
Préserver la souveraineté de l'information – La communication extérieure, un enjeu de sécurité
Les Suisses de l'étranger comme ambassadrices et ambassadeurs de la Suisse
Une fenêtre sur la culture suisse dans le monde entier
TV5MONDE et 3sat sont aussi concernées
La présence médiatique comme ressource stratégique
Un affaiblissement supplémentaire du paysage médiatique suisse
Qui est à l'origine de cette pétition ?
Ces voix s'opposent au démantèlement
Laurent Wehrli, conseiller national (PLR), Président de la Commission de politique extérieure du Conseil national
«Les informations diffusées par Swissinfo contribuent à la communication de la Suisse aux Suisses vivant à l’étranger et au monde. Cela participe donc au maintien des relations et des connaissances des Suisses avec leur pays quelque soit leur domicile actuel, ainsi qu’au renforcement de l’image de la Suisse auprès des autorités et populations du monde entier. Cela participe directement et utilement à la promotion et à l’action diplomatique suisses.»
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Carmen Trochsler, membre du comité directeur de l'OSE et représentante de l'Australie au Conseil des Suisses de l'étranger (CSE) ; membre du comité directeur de la Chambre de commerce suisse en Australie
«Dans un monde où la désinformation et les images trafiquées sont de plus en plus présentes, il est indispensable de pouvoir compter sur des médias indépendants et fiables. Swissinfo est synonyme de couverture médiatique indépendante et approfondie, et incarne les valeurs pour lesquelles la Suisse est appréciée dans le monde entier : la qualité et la fiabilité. De tels médias constituent le fondement d'une démocratie qui fonctionne, mais aussi une voix digne de confiance dans le contexte mondial, tant pour les Suisses de l'étranger que pour un public international.»
Thomas Greminger, directeur du Centre de politique de sécurité de Genève, ancien secrétaire général de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)
«Swissinfo incarne la tradition suisse d’ouverture, de neutralité et de dialogue. Maintenir cette offre internationale, c’est soutenir la diversité des voix et le rayonnement démocratique de la Suisse.»
Dr. Lukas Weber, directeur de l'Organisation des Suisses de l'étranger (OSE)
«Pour les Suisses de l'étranger et le public international, Swissinfo est une source précieuse d'informations de fond sur la Suisse. Ses reportages sont plus nuancés et plus neutres que ceux de nombreux autres médias. Je ne saurais me passer de Swissinfo.»
Elisabeth Schneider-Schneiter, conseillère nationale (Le Centre)
«Swissinfo établit un lien entre notre pays et la ‹Cinquième Suisse›. Elle fournit des informations indépendantes, explique les votations et les élections de manière compréhensible et renforce ainsi les droits politiques. Pour de nombreuses et nombreux Suisses de l'étranger, elle constitue une fenêtre directe sur leur pays d'origine. Sans Swissinfo, ils perdraient leur lien avec la Suisse.»
Nicolas Walder, conseiller national (vert)
«Swissinfo est la voix de la Suisse dans le monde. Elle participe au rayonnement de notre pays, mais aussi à maintenir le lien entre la Suisse et les quelque 800'000 citoyennes et citoyens vivant à l’étranger. Un rôle essentiel qui mérite un soutien adéquat de la Confédération. C’est pourquoi je défends résolument le maintien de l’offre internationale de la SSR.»
Olga Baranova, directrice de CH++, membre du comité directeur de VMZ
«En Suisse également, Swissinfo contribue de manière significative à l'identité commune. Pour de nombreux habitants, c'est la seule source publique d'information suisse dans leur langue maternelle. Cette offre favorise la confiance dans les institutions, renforce la résilience face à la désinformation et contribue ainsi à une plus grande sécurité et cohésion dans notre société.»
David Moerker, vice-président de l'Organisation des Suisses de l'étranger (OSE) et représentant des États-Unis au Conseil des Suisses de l'étranger (CSE)
«Swissinfo est l'indispensable passerelle entre notre patrie et le monde. Elle permet aux Suisses de l'étranger de rester informés, connectés et visibles. Sa disparition affaiblirait la voix internationale de la Suisse et nous isolerait à l'étranger. Préserver Swissinfo, c'est préserver la voix de la Suisse à l'étranger et faire entendre la voix des Suisses de l'étranger en Suisse.»
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Jean-Luc Addor, conseiller national (UDC)
«La ‹Cinquième Suisse›, nos compatriotes Suisses de l’étranger, ne sont pas des demi-citoyens; ce sont des Suisses à part entière, qui sont l’image de notre pays à l’étranger et qui en sont autant de relais pour défendre nos intérêts. Cultiver le lien de la ‹métropole› avec ces compatriotes, c’est une tâche essentielle de la SSR, même à l’heure du numérique. C’est précisément celle de Swissinfo. L’offre internationale dont cette chaîne est le vecteur doit être impérativement maintenue et au besoin, épargnée par les coupes budgétaires. Car on n’économise pas sur le lien confédéral.»
Georg Häsler, expert en politique de défense et militaire, colonel de l'armée suisse, journaliste à la NZZ
«Swissinfo est la voix de la Suisse dans un monde fou. À l'instar de la ‹Weltchronik› pendant la Seconde Guerre mondiale, ses articles diffusent le point de vue suisse. Swissinfo contribue ainsi à lutter contre la désinformation et joue également un rôle fondamental dans la protection des intérêts suisses à l'étranger.»
Gerhard Andrey, conseiller national (vert)
«La politique d'austérité inutile menée par la droite a des conséquences graves, y compris sur le paysage médiatique. Il semble qu'il soit plus important pour cette dernière de réduire encore davantage la dette, déjà très faible, que d'avoir une société informée.»
Prof. Dr. Sacha Zala, Président de la Société suisse d'histoire (SSH)
«À une époque où les régimes autocratiques recourent systématiquement à la falsification de l'histoire pour déstabiliser les sociétés libérales, Swissinfo et les autres offres internationales de la SSR constituent un contrepoids important au travers de leurs contributions de grande qualité sur l'histoire suisse, et qui, grâce à leur multilinguisme, touchent en outre un large public en Suisse et à l'étranger. Swissinfo représente donc une plateforme formidable et peu coûteuse en termes de communication scientifique, qui n'a pas son pareil et qui doit absolument être préservée.»
Sibylle Berg, auteure, journaliste, chroniqueuse
«Quelle image voulons-nous donner de notre pays ?
Celle d’un pays qui sauve les banques mais néglige l’art et la science ? Celle d’un pays capable d’accorder des exonérations fiscales aux milliardaires, mais qui refuse de soutenir la plus grande émission culturelle du monde germanophone ? Celle d’un pays qui renonce à participer à la mission éducative en Europe, mais pas son réarmement ? Celle d’un pays où la culture et la science survivent dans l’ombre, jusqu’à disparaître sans que personne ne s’en rende compte – emportant avec elles ce qui fait notre humanité ?»
Celle d’un pays qui sauve les banques mais néglige l’art et la science ? Celle d’un pays capable d’accorder des exonérations fiscales aux milliardaires, mais qui refuse de soutenir la plus grande émission culturelle du monde germanophone ? Celle d’un pays qui renonce à participer à la mission éducative en Europe, mais pas son réarmement ? Celle d’un pays où la culture et la science survivent dans l’ombre, jusqu’à disparaître sans que personne ne s’en rende compte – emportant avec elles ce qui fait notre humanité ?»
Franz Hohler, écrivain
«Chaque fois qu'une émission de 3sat s'est fait l'écho de mon travail, j'ai reçu des réactions en provenance d'Allemagne. Nous pouvons très bien choisir d'étouffer ces signaux de fumée suisses et rester assis autour de notre petit feu en toussant. Nous redeviendrons alors la province que nous n'avons jamais voulu être.»
Martin Suter, écrivain
«Je ne crois pas que la Suisse deviendra plus sûre en se rendant toute, toute petite sur les plans culturel et scientifique.»
Ursus & Nadeschkin, artistes
«3sat est pour l’espace culturel germanophone comme un salon commun – un lieu où nous nous retrouvons, nous écoutons, échangeons et apprenons à nous comprendre. Un lieu où l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse réfléchissent, débattent et rient ensemble. 3sat n’est pas un luxe, mais fait partie du service public de base !»
Paul Riniker, réalisateur et producteur
«3sat, c’est la culture, au-delà des frontières nationales. C’est l’une des rares chaînes que l’on peut simplement allumer… et ne plus vouloir éteindre. Malheureusement, la culture est toujours la première à être sacrifiée lors des mesures d’économie. Quel dommage !»
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